Le mardi, je commençai la figure (2013)
Les oeuvres montrées, dessin, vidéo, sculpture, puisent dans le chaos pour faire remonter les processus, et parient qu’ainsi une transformation de l’inquiétude en pensée puisse avoir lieu.
De la pente qui oscille entre accidents, cheminement, ce que l’on croit savoir et ce qui nous échappe, jaillissent des formes issues des champs de la nature et de la culture.
L’univers formel flirte avec le trou, la frontière entre les états, l’informe, la digestion, la transformation.
La recherche use d’une médiation de symboles empruntant au minéral, au végétal et à l’animal en postant le grotesque (la merde, l’objet détourné, les formes satyriques) comme intercesseur entre l’occulte et l’homme, à la manière de rituels des sociétés traditionnelles qui voulaient connecter l’homme à plus grand que lui, et tout simplement à ce qu’il n’est pas.
Un va et vient entre le geste et sa résultante, le motif, est ici engagement, condition de vie, mobile, moteur, motif d’existence.
Exposition du 3 au 30 juin 2013
Galerie Gabriel&Gabriel. Paris 3.
Crédit photo Cyril Leclerc